Fuites d'eau & fricassées !

Les frits-cassées et la tuyeauterie cassée par la gelée.










Le treize Janvier était la veille de la Bar Mitsva de Niv et Noy, tout se passa à merveille et ce n'est qu'à deux heures du matin que nous
retrouvons le lit, enfin nos petit os pourrons se reposer un bon coup et personne ne courant après nous, nous pourrons faire grasse matinée autant que l'on désire.




Je me réveille, à l'aube plus tôt que prévu, il était cinq heures et des poussières, question urgente de vidanges. Je mets doucement un pied dans ma savate et pendant que je me prépare à
chausser le second dans la deuxième voilà que je sens un peu d'humidité aux orteils, est ce possible que la petite chienne de Shir a eu la fameuse idée de faire pipi dans les waters ? La
flemme de demander à sortir ? Tant pis je mets mon pied direct au sol. Connaissez-vous le jeu où avec l'aide d'un grand marteau en frappe le socle d'une machine pour expulser une boule tout
le long d'un poteau pour faire tilt ?



Et bien c'est exactement ce qui est arrivé au pauvre Vivi : en posant mon pied au sol je sens la fraicheur de l'eau me refroidir le crane d'un seul coup. Les amis pas besoin de me laver le
visage je suis très bien éveillé, même la petite bouteille de pinot noir qui reposait gentiment dans le ventre, a disparu comme par enchantement.



Je vous assure j'avais mes deux pieds dix centimètres dans l'eau, je cherche l'origine de cette rivière qui coule dans le couloir, tout comme dans ma chambre, celle de Camus et Gisèle n'on
parlant pas, la cuisine et le salon kif, kif.


Enfin j'ai plus ou moins une image de ce désastre ? Je cherche l'origine et j'en déduis que c'est la chasse d'eau pour plus de sécurité je ferme le robinet d'arrêt. Ouf ! J'ai vu juste au
moins, on peu évacuer cette eau tranquillement, aucun danger d'une nouvelle inondation.



Je décide de vider cette piscine pour cela je sors à la cour pour apporter le frottoir et que vois je ? Donnez moi un mur que je me frappe ma tète, décidément quant le hasard s'y met c'est
de plein gré. Une grande flaque d'eau autour de la gouttière qui vient du deuxième étage, ce qui donne à comprendre que le chauffage solaire en a vu des belles cette nuit.



Heureusement le beau fils de Camus qui était dans les parages monta pour vérifier. Comme Vivi vous la déjà dit la basse température et la gelée de la nuit ont fait des leurs.



Pour me débarrasser de toute cette eau j'ai du faire appel a Gisèle et Camus vu que je n'ai pu le faire moi-même à cause de ma santé.



Digne d'un Sfaxien je décide que je dois d'urgence trouver un associé a nos dépenses inattendues, je vérifie la police d'assurance, ouf ! nous sommes couverts. En attendant Jacob le beau
fils qui est toujours là dans les moments les plus difficiles, se trouvait déjà en ville pour commander un nouveau système.



Il téléphona à dix vendeurs et à nous pour demander combien de mensualité nous voulons payer cet achat. Il nous expliqua que nous n'étions pas les seuls que la moitié de la ville et des
environs avaient les mêmes ennuis. Donc il n'y était pas question d'avoir une nouvelle installation le même jour. Voilà, Jacob n'accepte jamais ces réponses à la mord moi là. Tout en
regardant autour de lui il trouve un ouvrier de se connaissance qui devait voyager sur le champ pour faire deux installations à la ville voisine, je ne sais pas ce qu'il lui a dit, ou
promit. L'essentiel était qu'ils étaient sur notre toit un quart d'heure plus tard.



En attendant, Vivi qui est beaucoup moins rapide que Jacob, donne un coup de fils à l'agent d'assurance lui faisant part de nos misères. Vivi tu es tombé entre des bonnes mains, ces dans
ces moment que tu reconnais que tu as un agent sérieux, ne touchez à rien dès demain ou après demain l'expert sera chez vous pour évaluer les dégâts.



Quel demain et quel après demain ? Crois tu qu'avec ce froid nous allons rester sans eau chaude pendant deux ou trois jours, surtout qu'une grande partie de la ville en souffre ?



Il est vraiment gentil Shlomo Gour et il nous connait voilà vingt cinq ans, c'est lui qui a couvert les dégâts de mon premier et second accident de voiture etr les quatre autres de mon ami
Al Sandro. Bon qu'il me dit je vais essayer de remédier à ca seulement je veux voir le vieux système à la maison surtout ne pas le jeter, sinon je ne pourrais plus rien faire.



Comme promit après une demi heure il était chez nous jeta un regard les dégâts un autre sur la flaque d''eau, approuve et dit selon ce qui se passe dans toute la région l'assurance ne
reconnaitra pas le dédommagement du réservoir d'eau mais pour toutes les verreries et le reste je suis là.



Après tout ça il nous demande de lui faire parvenir la facture dès que nous la recevons, sur ça tout est conclu et il nous reste plus qu'à finir nos casses croutes que nous venons de
préparer et on n'a pas oublié de l'inviter de se joindre à nous.



Trois jours plus tard je lui téléphone pour lui dire que j'ai la facture entre les mains.


--Très bien Vivi ce soir ou demain je serais chez vous pour prendre plainte mais en attendant préparez des fricassées.






Les fricassées, direction nos ventres.





Voilà qu'il se fait des mauvaises habitudes notre Shlomo.


--Tfadel Shlomo ton désir sera comblé, mais puis ce que nous sommes au stage de graisser le gosier ? Je voudrais te dire que : Autant de sous que rapporteras, autant de fricassées tu
recevras.


Le mec, je crois que les fricassées lui en plu, car il en mangeât trois tout en disant ceux qui reste dans le plat j'emmène avec moi, ne vous inquiétez pas pour le reste.



Voila comment et grâce à qui nous avons mangés des fricassées cette semaine, et grâce aussi à Camus et Gisèle qui ont fait le travail, à la cuisine.






Camus et Shlomo attendent gentiment.


Merci Shomo.
lundi, 25 février 2008