Un ami Sfaxien comme moi avait reçu ce livre de son frère qui revenait d'un voyage enTunisie, connaissant mes rêves sur ma ville natale il s'empressa de me le prêter avant qu'il ne le lise lui même:
Alors maintenant vous comprenez pourquoi mon absence se prolonge plus que je ne l'avais promis.
Donc vous allez être bien sages et attendre que je finis mon bouquin. le plus intéressant est que je reconnais certains des noms figurant sur ce livre. Une amie a été très contente qu'il était question de son père dans ce roman. A elle de se casser la tète pour avoir ce livre. smileys provenant de "la rue des smileys"
Ce qu'il est dit sur l'arrière du roman.
Sur sa ville, sur ses habitants cet adolescent jette un regard attendri – que dis-je, amoureux-, même s’il sait que « tout y est compartimenté : les Français, les Grec, les juifs, les Arabes…. ! Nous vivons sans haine, écrit-il, confiants dans les vertus du labeur, l’avenir nous paraissait radieux… » Un regard interrogateur aussi, ….car dans ce paysage de bonheur, des nuages montent à l’horizon : les impatiences des nationalistes, les inquiétudes qu’elles génèrent, les tentations, pour quelques-uns, de la terre promise.
Alors il pose les questions, même si elles restent souvent sans réponses. Il engage le dialogue avec Simon le communiste qui stigmatise la colonisation, avec Abdelaziz qui lui explique la révolte des tunisiens, le rend sensible à leur condition insoutenable, avec Faty qui ne rêve que des collines de Sion et qu’il ne comprend pas…ce besoin de comprendre le porte vers les autres, l’amitié est au cœur de cet écrit chaleureux.
Publié par: "su d éditions Tunis"